Chapelle Saint-Jaoua
Légendes liées à la vie de St Jaoua
Accueil » Histoire » Saint Jaoua »
Légendes liées à la vie de St Jaoua
Selon Anna Vari Arzur, différents textes reprennent des passages de la vie de saint Jaoua telle que décrite par Albert Le Grand. Réalité ou allégorie ?…
Le boeuf sauvage de Jaoua

Jaoua en appela alors à son maître et oncle, Pol Aurélien. Celui-ci arriva sur les lieux, remarqua la beauté de l’emplacement et dit à son neveu : « Jaoua, si tu le veux bien, ce lieu sera à moi et le mien sera à toi ».
A ce moment, la bête sauvage arriva selon son habitude. Apercevant Pol debout devant l’entrée de la cabane remise de nouveau en état, elle avança toute tremblante et effrayée. Elle se prosterna trois fois aux pieds de Pol, la tête baissée, les genoux fléchis comme pour demander pardon. Pol lui dit : « Je te pardonne, va en paix mais ne reviens plus jamais ici ». Elle baissa de nouveau la tête comme pour dire adieu, s’en alla et plus jamais on ne la revit.
Pors ar Strak (Pors ar Groas)
A sa mort, selon le désir qu’il aurait exprimé, le corps de Jaoua fut mis sur un chariot traîné par deux boeufs que l’on laissa aller à l’aventure, là où ils voulaient.
A Plouvien, on raconte que ceux-ci vinrent jusqu’au lieu-dit Pors ar Strak (La cour du craquement), aujourd’hui appelé Pors ar Groas (La cour de la croix). Le chariot qui portait la dépouille mortelle de Jaoua craqua ; mais les bêtes continuèrent pendant 500 mètres jusqu’à un endroit où il se brisa complètement. On y ensevelit Jaoua et on y bâtit une chapelle (emplacement actuel de la chapelle qui serait aussi l’emplacement du premier ermitage de Jaoua à Plouvien).
Le chemin de Stréat ar Rélégou
A l’entrée du bourg de Plouvien par la route de Gouesnou, un chemin ancien porte le nom de Stréat ar Rélégou (Passage des Reliques), et indiquerait un point de passage des Reliques de Saint Jaoua. S’agit-il du parcours fait par les boeufs qui transportaient la précieuse dépouille du Saint ou, plus probablement, du passage des Reliques de Saint Jaoua lors de leur transfert vers l’église paroissiale actuelle ?